15 excuses pour échapper au réseautage

Hier soir, j’ai donné une présentation sur le réseautage et sur l’importance de développer un réseau de contacts personnels et professionnels. L’auditoire était un groupe de nouveaux citoyens canadiens à la recherche d’un emploi dans leur pays d’accueil. Avant tout, je me suis assurée qu’ils comprennent bien que le réseautage au Canada et aux États-Unis est un concept inconnu pour de nombreux professionnels étrangers. Créer de nouveaux contacts vous permet d’obtenir de l’aide et de judicieux conseils, d’acquérir des connaissances et de bâtir de nouvelles relations. Malgré tout, j’entends souvent les mêmes excuses pour ne pas réseauter. Voici une liste des prétextes les plus couramment soulevés.
1. Je n’ai aucun contact. Il ne suffit que d’une connaissance pour mettre en place un réseau de contacts, estimant que la majorité des gens connaisse entre cent et mille personnes. Pour faciliter votre recherche d’emploi, demandez à vos contacts s’ils peuvent vous présenter avec l’une de leurs connaissances.
2. Je n’aime pas imposer mes problèmes aux autres. Recueillez toute l’information pertinente donnée par vos sources pour pouvoir prendre vos propres décisions et pour bien exécuter votre plan d’action. Vos proches n’ont pas à résoudre vos problèmes ni vous, les leurs. Mettez ainsi vos idées en commun.
3. Je ne veux pas les supplier. Croyez-le ou non, les gens sont flattés lorsqu’on leur demande leur avis et ils y prennent un grand plaisir. Pour optimiser vos recherches, demandez de l’aide et ramassez tous les renseignements, les idées et les conseils qui vous seront fournis.
4. Je n’aime pas profiter des gens. Donnez plus que vous ne recevez et percevez-vous comme une personne-ressource qui a également beaucoup à offrir. Souvenez-vous que le réseautage est un partage bidirectionnel et non un abus de confiance.
5. Je vais devoir trop de faveurs à mon entourage. Offrir une jolie carte ou une lettre de remerciement est un effort qui coûte peu, que ce soit en temps ou en argent, et qui vous rapporte beaucoup. Démontrez votre gratitude, trouvez un moyen de rendre la pareille et si ce n’est pas à la personne qui vous a aidé, faites-le pour quelqu’un d’autre. Autrement dit, donnez au suivant.
6. Réseauter me gêne et je manque de confiance. Visez un but précis, dessinez vos plans, agissez et détendez-vous. Prenez plaisir à rencontrer de nouvelles personnes, c’est instructif, intéressant et enrichissant. Changez votre façon de penser et souvenez-vous que vous avez aussi beaucoup à offrir et à partager.
7. J’ignore quoi dire. Posez une question ouverte à vos interlocuteurs et ils s’ouvriront à vous. Apprenez à briser la glace avec des questions telles que « Parlez-moi de vous » ou « Comment a été votre week-end? » ou encore « Que savez-vous sur le présentateur de ce soir? »
8. J’ai horreur des appels à froid. N’appelez que les personnes qui vous ont été recommandées par vos propres contacts. Demandez-leur de vous introduire à elles par courriel ou par téléphone, leur donnant ainsi le choix d’entrer en contact avec vous.
9. Personne ne peut m’aider. Pourquoi ne le voudrait-il pas? Parce que les gens aiment aider, tout simplement. Vous aimez le faire, n’est-ce pas? Certains ne pourront pas vous porter conseil, d’autres ne le feront pas, toutefois la majorité d’entre eux accepteront volontiers s’ils y voient la raison et s’ils croient qu’ils pourront vous être utiles.
10. Cela ne mène nulle part. Le réseautage fonctionne, c’est peut-être parce que vous n’interagissez pas de la bonne façon avec vos connaissances. Contactez-les et fixez des rencontres. Pendant les évènements, allez vers les gens et si vous êtes bien préparé, vous établirez des liens et de bons rapports avec eux.
11. J’ignore comment ni par où commencer. Soyez présents aux évènements publics où le réseautage fait partie de l’ordre du jour. Tenez-vous près des professionnels chevronnés et notez leurs conseils. Liez-vous d’amitié avec un bon initiateur.
12. Je manque de temps. Vous avez du temps pour apprendre à réseauter. Savez-vous qu’entre 75 et 80 % des emplois potentiels se trouvent dans le marché caché? Exploitez davantage vos ressources et vous vous rendrez compte qu’un seul appel, ou peut-être deux, suffit pour mieux trouver ce que vous cherchez.
13. Je suis timide. Changer votre perception sur les tâches que vous devez accomplir. Concentrez-vous sur l’atteinte de votre objectif plutôt que de vous reprocher votre timidité. Comme mentionné ci-dessus, liez-vous d’amitié avec une nouvelle personne et envoyez-lui un courriel ou une lettre au lieu de l’appeler ou de la rencontrer. Lisez l’ouvrage de Carole Cameron s’intitulant Splash, An Introvert’s Guide to Being Seen, Heard and Remembered.
14. J’ai peur du rejet. Voyez le refus comme un tremplin qui vous rapproche de votre objectif. Une réponse négative veut tout simplement dire que ce n’est pas pour vous. Passez à autre chose et entourez-vous de personnes qui sauront vous soutenir et vous éloigner de la déprime. Les gens ne peuvent pas toujours vous aider comme vous ne pouvez pas rendre service à tout le monde.
15. Personne ne comprend mes vrais besoins. Il est de votre responsabilité de bien exprimer vos attentes lorsque vous échangez avec votre réseau de contacts. Après tout, les désirs et les besoins sont propres à chacun. Soyez clair et parlez de façon imagée comme vous aimeriez que l’on vous l’explique et de cette façon, vous seriez plus en mesure d’aider.
En résumé, posez les bonnes questions, soyez confiant, intuitif, serviable et à l’écoute. Faites preuve de clarté et de concision lorsque vous vous présentez, que ce soit par écrit ou par téléphone.