Entre les commentaires de ses collègues sur la dernière partie de hockey et les conversations sur le projet en cours, il est parfois impossible de se concentrer dans un bureau à aire ouverte. Voici cinq stratégies pour réussir à travailler malgré tout.

S’isoler

La première option pour échapper au bruit ambiant est d’aller trouver la paix pendant quelques heures dans une salle de réunion vide. Mais ce n’est pas toujours possible, car certaines entreprises possèdent peu de salles et en réservent l’accès aux véritables réunions. Dans ce cas, on peut toujours arriver au bureau plus tôt le matin ou rester plus tard afin de profiter de ces moments calmes pour réaliser des tâches exigeant de la concentration.

Des remparts pour se protéger

Quand on est vraiment obligé de rester à son bureau, on peut utiliser des plantes, des rangées de livres ou encore des objets de décoration pour, au moins, éviter les sources de distraction visuelles… et se faire oublier de la collègue qui aime à colporter les derniers potins de bureau en bureau. Ceux se faisant souvent solliciter par leurs collègues peuvent se fabriquer un petit panneau « Ne pas déranger » qui les incitera à revenir poser leurs questions plus tard.

Lutte anti-bruit

Le bruit est le motif principal de plainte des employés évoluant dans un environnement à aire ouverte. Bruit ambiant, conversations, sonneries de téléphone… Le silence se fait rare dans ces bureaux. Pour y remédier, de nombreux salariés passent leurs journées avec leurs écouteurs vissés sur les oreilles. Une stratégie qui peut fonctionner mais surtout pour les extravertis, qui ont plus de mal à travailler dans un silence absolu, et à condition d’écouter de la musique instrumentale ou des bruits de nature.

Certains s’équipent de bouchons d’oreille ou de casques anti-bruits pour faire baisser le nombre de décibels. Des générateurs de bruit blanc peuvent aussi réduire le stress provoqué par le bruit incessant.

Réduire la pression

Le cerveau étant déjà très sollicité par tous les multiples sources de distraction, il est donc préférable de lui donner un coup de pouce en lui évitant une surcharge additionnelle. S’interdire de se rendre sur Facebook ou d’autres sites internet non indispensables pour travailler, laisser son téléphone dans son sac ou dans sa veste ou encore réduire la consultation de ses courriels sont autant de moyens de ne pas épuiser son capital de concentration.

S’adapter

Malgré leurs défauts, les bureaux à aire ouverte permettent une meilleure interaction et collaboration entre les salariés que les bureaux traditionnels. Ils sont donc là pour rester. À défaut de pouvoir agir sur la source du problème, on peut essayer d’en atténuer la force d’impact en musclant sa capacité de concentration. La renforcer permet au cerveau de mieux gérer les distractions et donc d’être plus efficace dans l’exécution de tâches. La pratique régulière de la méditation de pleine conscience, par exemple, permet d’apprendre au cerveau à composer avec les perturbations environnantes et aide à garder un calme intérieur… propice à la productivité!

 

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