On ne quitte pas son emploi sur un coup de tête ! Pour éviter de regretter sa décision, pas le choix : on doit au préalable se livrer à une profonde réflexion.

« Se poser les bonnes questions permet de faire le tour de la question, de prendre de l’altitude, du recul et de la perspective et de maximiser les chances de prendre la bonne décision », explique Michel Boutin, coach professionnel certifié et président de Leitmotiv coaching.

Voici sept questions auxquelles il est utile de réfléchir avant de démissionner.

Quel est mon degré de bonheur au travail ?

« À partir du moment où notre degré de bonheur au boulot est sous un seuil qui nous apparaît acceptable, il y a clairement quelque chose qui ne va pas », constate le coach. Afin d’identifier ce qui nous manque pour être davantage épanoui, on doit se demander dans quelle mesure on est motivé au travail et à quel point nos tâches correspondent à nos intérêts et à nos forces.

Entre le statu quo et la possibilité de démissionner, quelles sont les options que je n’ai pas envisagées jusqu’à maintenant et qui pourraient être analysées auprès de mon employeur actuel ?

Avant de tourner le regard trop rapidement vers d’autres horizons, Michel Boutin conseille d’ouvrir la discussion avec son supérieur immédiat ou un gestionnaire des ressources humaines afin d’évaluer les possibilités de repositionnement en interne.

Si mon meilleur ami vivait la même situation que moi et qu’il me demandait conseil, que lui suggérerais-je ?

Quand on est personnellement aux prises avec une telle situation, on est émotivement impliqué. En vous mettant dans la position de conseiller quelqu’un d’autre, vous êtes en mesure d’obtenir un portrait d’ensemble plus juste et plus objectif.

Quels sont mes doutes, mes craintes et mes questions sans réponse par rapport à cette décision ?

Les peurs peuvent brouiller les pistes et freiner la prise de décision. « Il est crucial de comprendre l’importance de procéder à une introspection : reste-t-on par volonté de plaire à son entourage ? Par manque de confiance en soi ? Par insécurité ? Parce qu’on est incertain quant à son employabilité ? » dit le coach.

Quelles seraient les conséquences de ma démission ?

Quitter son emploi a des répercussions sur la vie professionnelle, personnelle, familiale… ainsi que sur les finances, bien entendu. Avant de prendre sa décision, prévoir des façons de gérer ou d’atténuer ces impacts est essentiel.

Quelles ressources pourraient m’aider à prendre une décision éclairée ?

Attention à qui l’on demande conseil dans ce genre de contexte : l’impartialité de notre interlocuteur est fondamentale. « Trop souvent, les personnes consultées projettent leurs propres peurs ou croyances, par exemple en suggérant de conserver un emploi uniquement parce qu’il comble un besoin primaire de sécurité si la personne a elle-même une faible tolérance au risque », indique le président de Leitmotiv coaching.

Sur une échelle de 1 à 10, à quel point ai-je confiance que cette décision est la bonne ? Qu’est-ce qui pourrait accroître cette confiance ?

Si le degré de confiance que vous vous accordez est suffisant à vos yeux, il ne reste plus qu’à faire preuve du courage nécessaire pour communiquer habilement votre décision. Autrement, la réflexion doit se poursuivre.

Au cas où des doutes persisteraient, demandez conseil à une personne neutre, comme un ami ou un coach professionnel. Après tout, il est question de votre avenir !

 

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