7 choses à faire après avoir donné son préavis

Un préavis poli, et hasta la vista ? Attention : baisser la garde en mode présentéisme risque de gâcher votre labeur des dernières années en deux semaines. La dernière impression compte aussi ! Sept règles simples pour que vos collègues et supérieurs se souviennent de vous à la fin de votre préavis… pour les bonnes raisons.
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Proposer une plus longue période de transition
Une offre pas toujours possible compte tenu de ses contraintes personnelles, mais toujours appréciée par les employeurs, qu’ils acceptent ou non. Dénicher un nouvel employé compétent, et le former conséquemment, ça peut prendre plus qu’une dizaine de jours, après tout. En offrant une période de transition plus longue, vous épargnez en plus vos collègues qui n’auront pas à mettre les bouchées doubles après votre départ surprise.
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Motiver votre départ avec classe
« Lui, pu capable ! » Même si l’humour douteux d’un collègue a peut-être semé la graine d’une recherche d’un nouvel emploi, peut-être est-il préférable de le garder pour vous afin d’éviter de créer de la bisbille inutile. Une occasion en or, un changement de cap, un souhait de conciliation familiale… mettez l’emphase sur des motivations positives et personnelles au lieu de pointer quelqu’un ou quelque chose du doigt.
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S’organiser, classer, reclasser et s’organiser
Votre système d’organisation actuel est excellent… pour vous. Pensez au suivant, et prenez soin de faire en sorte que votre remplaçant arrive à s’y retrouver, sans devoir vous consulter à tout bout de champ. Des dossiers à renommer, des fichiers de contacts à préciser, du savoir à coucher sur papier : de la paperasse utile pour laisser votre trace.
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Rédiger une fiche « mon poste 101 »
Pas un roman : une fiche ! Une page qui résume votre rôle, vos responsabilités, vos contacts clés à l’interne et à l’externe et vos dossiers à venir, sur lesquels la personne engagée devra prioritairement plancher.
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Quitter sans disparaître
Vous avez beau tout planifier pour léguer un poste clés en main , forcément, votre remplaçant ou vos collègues questionneront certaines de vos actions ou auront besoin de précisions informelles sur tel ou tel dossier. Soyez donc disponible – oui, même après votre période de préavis. Quelques minutes ici et là, au téléphone ou par courriel, selon vos nouvelles disponibilités, pour un doux souvenir qui perdurera.
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S’impliquer dans la formation
Nul autre que vous ne connaît mieux les exigences de votre poste. Évitez donc d’être avare sur les trucs et conseils. Au lieu de vous faire paraître comme irremplaçable – l’effet généralement escompté –, les accrochages de votre futur remplaçant heurteront plutôt votre crédibilité. Allez même jusqu’à offrir votre aide pour trouver et interviewer celui qui prendra votre chaise !
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Offrir
À votre dernière journée, cuisinez le dessert préféré de tel collègue ou ne refusez pas l’invitation à un lunch d’au revoir. Faites en sorte que le dernier souvenir que vos collègues et supérieurs aient à votre endroit soit positif… voire sucré !
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