Quand on rencontre une nouvelle personne, on tient souvent pour acquis qu’elle est en mesure de saisir rapidement ce que nous sommes et de nous comprendre facilement. Or, on se trompe. Se présenter de façon convenable est un art, de plus en plus oublié… Présentation 101.

L’entrevue est souvent le moment où on met le paquet pour se faire valoir : on scénarise la rencontre en tentant de prévoir les questions qui nous seront posées et on peaufine son pitch de vente pour arriver à convaincre son futur employeur qu’on est la crème de la crème.

Mais ce n’est pas le seul contexte où on devrait se préparer aussi assidûment. Le milieu de travail regorge de situations où on doit faire une première bonne impression. Un appel avec un fournisseur, une collaboration avec des collègues d’un autre bureau, une conférence avec les gens de l’industrie, un cocktail avec la haute direction, un dîner avec un client qu’on souhaite obtenir…

Dans tous les cas, le respect de ces quatre incontournables vous donnera plus de chances de faire une bonne première impression, selon la cible que vous cherchez à atteindre. Les voici :

1. Voir la relation comme un partenariat

L’égalité, c’est ce que vous devriez toujours chercher à atteindre dans toute relation, sans égard à votre niveau hiérarchique. « Il faut évacuer de son vocabulaire les phrases de type “tu devrais”, “si j’étais à ta place, je ferais ça ainsi” », explique Nadine Beaupré, dirigeante et coach professionnelle chez Intrapreneur-e.

L’ego comme outil d’entrée en relation ne favorise ni la confiance ni la collaboration. « On doit d’abord offrir son aide et privilégier une approche qui aiguillera son interlocuteur, par exemple en disant “que penses-tu de telle façon de faire” ou “es-tu au courant de tel élément” », ajoute-t-elle.

2. Écouter avant de parler

Oui, lorsque vous tendez la main à quelqu’un, vous devez vous présenter en mentionnant en peu de mots ce que vous faites. Mais personne n’a dit que vous deviez monopoliser toute l’attention et vider votre sac en un seul souffle, sans même laisser le temps à l’autre personne d’ouvrir la bouche.

Une écoute active permet d’aller cueillir des indices sur les préoccupations et les enjeux qui touchent votre interlocuteur. « Il est plus facile ensuite de faire des liens entre ce qu’il vous a dit et vos compétences, souligne Nadine Beaupré. Votre propos sera ainsi bien plus pertinent et aligné sur les intérêts de l’autre personne. »

3. Devenir un raconteur

Peu importe la richesse de vos expériences, l’énumération machinale de vos emplois passés et de vos réalisations en ordre chronologique aura le même effet qu’un bon somnifère. « Il faut s’approprier son histoire de vie et savoir la raconter pour rejoindre les intérêts de la personne en face de nous », soutient la coach professionnelle.

4. Soigner son langage non-verbal

Bien souvent, les gestes parlent bien davantage que la parole. Un intérêt sincère envers les propos de votre collègue, de votre patron ou de votre client se manifeste aussi dans votre posture.

« Se positionner de biais à la personne avec laquelle on discute plutôt que de lui faire face peut supposer qu’on reste par politesse. Il en va de même si on regarde partout ailleurs comme si on cherchait un motif pour fuir la conversation », explique Nadine Beaupré. Il ne s’agit pas d’un seul geste, mais plutôt d’une combinaison d’indices qui pourraient donner l’impression à l’autre personne que vous faites semblant ou que vous n’avez pas envie de poursuivre l’échange.

 

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