La vie est parfois injuste, il faut le dire. Il existe un certain nombre de facteurs, qui ne sont pas basés sur le mérite, qui peuvent contribuer à l’embauche plus rapide, aux promotions plus fréquentes et aux salaires plus élevés pour certaines personnes, comparativement à leurs collègues aussi compétents.

Comment pouvez-vous compter parmi ces quelques chanceux? Malheureusement, la plupart des moyens sont hors de votre contrôle. Voici tout de même comment on s’y prend.

 Il faut être séduisant

Les personnes au physique attrayant gagnent en moyenne 230 000 $ de plus que leurs collègues moins jolis au cours de leur carrière, selon les recherches menées par Daniel Hamermesh, auteur et professeur d’économie à l’université du Texas.
Il semble naturel que les belles personnes gagnent plus dans les emplois où la beauté peut être un atout, tels les personnalités médiatiques, les acteurs ou les porte-paroles. Cependant, les belles personnes se révèlent être avantagées au niveau des salaires, même dans les emplois où la beauté n’est pas un facteur de succès. Par exemple, les quarts-arrières séduisants de la NFL gagnent en moyenne 300 000 $ de plus que leurs coéquipiers moins beaux, mais aussi habiles et aux statistiques sportives aussi impressionnantes.

« Je crois que dans un monde plus juste, la beauté ne serait pas aussi récompensée, affirme monsieur Hamermesh. Mais elle l’est. »

Il faut être une femme blonde

Pourquoi les femmes blondes ont-elles plus de plaisir? Peut-être parce qu’elles gagnent plus d’argent que les femmes qui ont des cheveux d’une autre couleur. Le chercheur David Johnston de la Queensland University of Technology a découvert que les femmes blondes gagnent 7 % de plus que leurs collègues aux cheveux bruns, roux ou noirs. De plus, les résultats de son étude démontrent que les femmes blondes se marient en général à des hommes plus riches que les autres femmes.

« Il semble que le lien entre les blondes et la beauté domine, affirme Johnston. Cela pourrait expliquer les raisons pour lesquelles “l’effet blond” est si évident sur le marché matrimonial. »

Il faut être maigre (si vous êtes une femme) et il faut être un peu costaud (si vous êtes un homme)

Comme l’a récemment écrit Elizabeth Bromstein sur Workopolis, les femmes maigres sont mieux rémunérées que les femmes de poids moyen. Cependant, les hommes plus maigres gagnent moins d’argent que leurs collègues plus costauds, qui « gagnent plus d’argent plus ils grossissent – jusqu’à ce qu’ils deviennent obèses et que la tendance se renverse » écrit Sue Schellenbarger du Wall Street Journal.

Timothy A. Judge, de l’université de la Floride, a consulté des études distinctes portant sur 11 253 Allemands et 12 686 Américains. Il a découvert que les femmes pesant 25 livres de moins que le poids moyen du groupe rapportaient en moyenne 15 572 $ de plus par année que les femmes de poids normal. La rémunération des femmes diminuait plus leur poids augmentait. Une femme pesant 25 livres au-dessus du poids moyen gagnait en moyenne 13 847 $ de moins qu’une femme de poids moyen.

Les données ont cependant révélé le contraire pour les hommes. Les hommes maigres gagnaient 8 437 $ de moins que les hommes de poids moyen, et leur paie augmentait plus ils prenaient du poids. Cette tendance était renversée quand ils atteignaient l’obésité.

Il faut avoir un QI élevé

Un QI élevé peut augmenter vos gains de 234 $ à 616 $ par année par point de QI. C’est ce que rapporte le professeur d’économie Jay Zagorsky de l’université Ohio State dans un article intitulé IQ and Wealth. Toutefois, s’ils gagnent plus, cela ne garantit pas leur richesse future. Zargorsky nous met en garde : « J’ai connu de véritables génies qui ont fait faillite. » Il semble qu’une intelligence supérieure ne garantisse pas la bonne gestion du portefeuille.

Il faut être un premier-né

Tout d’abord, ils ont été pris en photo sans arrêt et ils ont profité de toute l’attention de leurs parents, ensuite, ils décrochent de plus gros salaires. Le Wall Street Journal a rapporté récemment les résultats d’un sondage qui indique que les premiers-nés sont plus susceptibles de gagner plus de 100 000 $ que leurs frères et soeurs. Les enfants du milieu, quant à eux, se retrouvent dans des emplois débutants qui rapportent plus près de 35 000 $ par année. Les derniers-nés se sont hissés à des postes de niveau cadre intermédiaire.

Les recherches ont aussi montré que les aînés sont plus susceptibles d’atteindre un niveau d’éducation élevé et d’avoir un QI de trois points supérieur à celui de leurs frères ou soeurs cadets. Et, comme nous l’avons déjà mentionné, chaque point de QI supplémentaire peut faire augmenter le salaire proportionnellement.

Il faut être grand

Les personnes de grande taille gagnent plus d’argent que leurs collègues plus courts. Les résultats d’une étude publiée dans le Journal of Applied Psychology, dont l’auteur est Timothy A. Judge (qui semble passer beaucoup de temps à étudier ces questions) démontrent qu’une personne peut rapporter un supplément de 789 $ par année pour chaque pouce au-dessus de la taille moyenne.

« Le processus de “regarder les autres de haut”, lttéralement, peut augmenter la confiance en soi, affirme Judge. Parallèlement, le fait que les autres “lèvent les yeux vers eux” peut améliorer la confiance en soi des personnes de grande taille. »

Il existe des préjugés, répandus en milieu de travail, qui influent sur la rémunération sur des bases de taille, de poids, d’ordre de naissance, de beauté et de QI; ce qui relie tous ces facteurs, c’est leur façon d’influer sur la confiance en soi et les ambitions d’une personne. Une personne confiante et ambitieuse est susceptible de gagner plus d’argent.

Donc, si vous n’êtes pas une femme au QI élevé, maigre et sculpturale, séduisante, première-née et blonde, ne vous inquiétez pas.

La richesse excessive n’achète pas le bonheur, de toute façon. Des études récentes ont démontré que le prix du bonheur est approximativement 75 000 $. La plupart des personnes peuvent, avec ce salaire, vivre confortablement, poursuivre leurs passions et économiser en prévision du futur. Cela les libère des tracas auxquels font face les gens qui rapportent moins de 75 000 $, alors que l’argent gagné en surplus a de moins en moins d’impact sur le bien-être général.

 

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