Vous passez souvent plus de temps avec eux qu’avec vos proches, et si la situation devenait insupportable? Que pouvez-vous faire si l’un de vos collègues vous tape sur les nerfs? Mais royalement?

Nombre de forums et autres blogues consacrés au travail ou à la psychologie pullulent de ces témoignages de salariés au bord de la crise de nerfs, désespérés, prêts à prendre les armes contre des collègues qu’ils ne peuvent plus supporter. Et les conseils et méthodes pour y faire face sont aussi variés que les sources de ces situations irritantes peuvent l’être.

Incompétent, obsessif, paresseux, bruyant : tous les travers de vos collègues peuvent consister en des motifs pour empoisonner votre milieu de travail. Il est normal que la personnalité et les excentricités de vos confrères vous apparaissent au grand jour lorsque le contact est quotidien et que vous avez à gérer ensemble des dossiers épineux, délicats ou urgents.

On respire par le nez

La première règle est de garder son calme et de ne pas répliquer aux irritants par la colère et la hargne. Il est facile de combattre le feu par le feu, d’attaquer en retour, de vouloir blesser, humilier, ou agresser, mais ce type de contre-attaque ne peut qu’occasionner davantage de complications.

Conseils aux irrités et aux irritants

Avant de vous embarquer dans la résolution de ce type de problèmes, car il faudra bien vous y atteler un jour, sachez que si on peut maîtriser les choses, on ne peut maîtriser les personnes, nos collègues compris. Il faudra donc vous poser la question suivante : cette situation mérite-t-elle vraiment que je la prenne en charge, ou est-ce que le problème ne viendrait pas de moi?

Si vous avez répondu à la dernière question par la négative, n’oubliez surtout pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir et que peu importe l’irritant que vous avez identifié chez votre collègue, il faut d’abord l’affronter avec le sourire avant d’y plonger plus sérieusement.

Gestionnaire ou employé, identifiez au plus vite les sources possibles de conflits et gérez les perturbateurs avant que l’environnement ne devienne carrément toxique, voire que la guerre soit déclarée. Le mot d’ordre est la prévention. Pour cela, expliquez bien aux (nouveaux) employés le fonctionnement du bureau, l’ambiance qui y règne, les choses à ne pas faire; vous vous éviterez bien des problèmes plus tard.

Respect!

Il est trop tard. Juste à le voir entrer dans la pièce, vous pestez. Cette situation ne se règlera pas d’elle-même, et pire encore, elle ne fera que s’envenimer si vous ne faites rien. Soyez prêt lorsque vous déciderez d’aller discuter avec le contrevenant. L’attaque n’est pas la meilleure des défenses ici.

De préférence après le travail, à la cafétéria sur l’heure du lunch, ou lorsque vous êtes en pause, demandez à lui parler. Soyez courtois, poli, et exposez clairement les points qui vous irritent d’une manière constructive. Ce n’est pas facile, mais il faut laisser la chance au coureur : permettez-lui de s’expliquer. Souvent, votre discussion aura son effet. Préférez l’humour à l’hostilité, vous récolterez peut-être un allié!

S’il vous manque de respect, ne vous laissez pas importuner, car en terme de respect, il n’y a pas de hiérarchie et une fois la situation envenimée, il peut être impossible de faire marche arrière. Avant de vous rendre malade, faites-vous respecter, mais n’attaquez pas inutilement, et cela vaut au quotidien.

Aviser un supérieur est la dernière étape, et devra être utilisée, si et seulement si votre collègue refuse de collaborer. Votre patron pourra vous conseiller, et si besoin est, tempérer la situation. Avant d’intenter toute action personnelle contre l’un de vos collègues, sachez que vous n’êtes pas seuls…