Vous n’avez aucune expérience en gestion ? Voici comment mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir cette promotion et devenir un bon gestionnaire.

Les gestionnaires tout droit sortis de l’université sont rares. On estime que seulement 5 % des bacheliers en administration obtiennent un poste de direction une fois leur diplôme en poche. Au départ, ces gestionnaires seront plutôt responsables de petites équipes de travail.

Devenir gestionnaire après 5, 10 ou 15 ans d’expérience est le chemin le plus souvent emprunté par les personnes aspirant à un poste de gestion. Or, devenir directeur général d’une organisation ne demande pas les mêmes aptitudes que celles d’un agent de développement ou même d’un chargé de projet.

Gérer, c’est coacher

Le rôle du gestionnaire s’apparente à celui d’un coach. Il est celui qui motive, qui crée des liens, qui résout des conflits et qui tranche lors d’une décision avec les membres de son équipe. La communication est donc l’un de ses points forts.

Le gestionnaire est aussi ce stratège qui réussira à organiser le travail de ses subordonnés dans le but de faire avancer les projets et de respecter les échéanciers.

Apprendre à gérer

Gravir les échelons est une bonne manière d’apprendre à devenir gestionnaire. Au fur et à mesure qu’on avance, on prend des initiatives et l’on réclame plus de responsabilités. Démontrez du leadership et votre supérieur pensera probablement à vous lors d’une prochaine promotion. On pensera aussi à lui en glisser un mot lors de notre rencontre d’évaluation, afin d’être pris en considération le moment venu.

Les formations en gestion peuvent toujours ajouter des cordes à notre arc. L’obtention d’un diplôme d’études supérieures en gestion est aussi une option.

Quelles sont les compétences clés d’un bon gestionnaire ?

Le gestionnaire doit d’abord et avant tout être un bon communicateur. Pour gérer son équipe, il doit savoir transmettre ses idées et parfois convaincre ses collègues qu’il s’agit de la bonne marche à suivre.

Le gestionnaire n’est cependant pas un dictateur. Consulter son entourage est aussi l’une de ses forces. Être à l’écoute favorise également davantage la collaboration de tous.

Un gestionnaire doit aussi déléguer. C’est son rôle de responsabiliser ses employés.

En contrepartie, il doit également être prêt à mettre la main à la pâte lorsque vient le temps de soutenir son équipe. Il doit pouvoir faciliter ou aider ses employés lorsque cela est nécessaire. Le coup de pouce sera également apprécié.

En cas d’imprévu, c’est au gestionnaire de trouver la meilleure solution et de trancher lorsque vient le temps de prendre une décision, comme de repousser un échéancier.

Finalement, le gestionnaire doit être apte à gérer des conflits. Chaque membre d’une équipe peut amener autant de points de vue lorsque vient le temps de s’entendre sur une façon de procéder. Sans oublier les petits conflits interpersonnels qu’il faut apprendre à gérer sainement, pour préserver l’harmonie de tous.