Vous cherchez une carrière où le taux de placement est de 100%, quasi instantanément? Sachez que le domaine des assurances de dommages est cruellement en manque de main-d’œuvre.

En effet, la moitié des travailleurs dans le secteur ont plus de 45 ans, et seront à la retraite dans les prochaines années selon Robert LaGarde, président de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages. D’ici la fin 2016, 5 169 postes seront d’ailleurs à pourvoir chez les 900 employeurs de l’industrie.

Robert LaGarde est véritablement passionné par son domaine, et cherche à partager son enthousiasme afin de recruter une relève tout aussi motivée. Pour lui, il est évident qu’il faut miser sur quatre publics cible: les jeunes, les adultes qui souhaitent réorienter leur carrière, les immigrants et les jeunes retraités. « En 2020, 55% de la main-d’œuvre dans l’industrie va provenir des jeunes » souligne Robert LaGarde. « De plus, 17% proviendra de la population immigrante, tandis qu’un 7% sera issue des 65 ans et plus ». Il fait remarquer qu’il ne faut pas oublier cette dernière tranche de la main-d’œuvre. Les gens n’ayant pas toujours les moyens de prendre leur retraite, ou souhaitant une retraite plus active, reviennent souvent sur le marché du travail.

Une image à défaire
Il faut dire que certains préjugés ternissent l’image de la profession. Selon un sondage effectué par Léger Marketing en 2013, seulement deux personnes sur cinq ont une perception positive du domaine et une personne sur deux encouragerait un proche à choisir une carrière en assurances de dommages. Plusieurs imaginent le travailleur des assurances faisant du porte à porte, mallette à la main. Autre perception du métier : il s’agirait d’un travail routiner et ennuyant. « Les gens ne connaissent pas les différentes facettes du métier, que ce soit en tant que courtier, agent, expert en sinistres etc. » déplore Robert LaGarde. « La diversité de la clientèle, notamment commerciale, la flexibilité des horaires et la possibilité de télétravail sont des facteurs intéressants à prendre en considération ».

À noter, les employeurs recherchent pour la plupart des candidats formés au collégial, détenant soit un AEC ou le DEC Conseil en assurances et en services financiers.