Vous êtes en recherche d’emploi et le recruteur vous demande des références. Faciles à obtenir quand la relation avec les patrons précédents était bonne, mais qu’arrive-t-il si vous êtes parti de votre dernier emploi en mauvais termes?

Imaginons la scène : vous décrochez une entrevue pour votre emploi de rêve et le gestionnaire d’embauche a l’intention de lâcher un coup de fil à votre ancien employeur… qui risque de ne pas avoir que de bons mots à votre endroit… Voilà que vos chances de décrocher le poste tant convoité sont réduites, même si vous aviez la tête de l’emploi.


Choisir ses références

Ne pas être en mesure de fournir au moins deux bonnes références parmi toutes les expériences qu’on peut cumuler sur son CV demeure assez rare. Malgré cela, quitter un emploi en demeurant en bons termes avec un patron est essentiel vu l’importance des références lorsqu’on est en recherche d’emploi, car même en fournissant des références que l’on aura choisies, rien n’empêche un recruteur d’aller fouiller au-delà des noms sur la liste.

Et si un ex-patron risque de ne pas avoir de bons mots à votre sujet, pensez dans ce cas à donner en référence le nom d’un autre superviseur avec qui vous avez travaillé.


Que faire en cas de congédiement ?

Vous avez perdu l’emploi que vous occupiez depuis longtemps et vos autres références remontent à loin ?

La meilleure chose à faire consiste à contacter l’ex-employeur, de lui expliquer que vous êtes en processus de recherche d’emploi et de lui demander simplement ce qu’il dirait si on l’appelait à votre sujet. Car si le motif de votre mise à pied n’a rien à voir avec vos compétences, il serait dommage de se passer de cette référence.


Vérifier ses références

Les références sont souvent plus déterminantes qu’on ne le pense dans un processus de recherche d’emploi. Au-delà de l’expérience de travail sur CV et du marché de l’emploi, ce peut être l’outil ultime qu’utilisera un recruteur pour trancher. Et en cas de mauvaise référence, on a rarement la chance de s’expliquer après coup.

Pour éviter qu’un tel scénario se réalise, il peut être une bonne idée de faire quelques vérifications auprès de ses références avant de les donner.

Aux États-Unis, des compagnies offrent même leurs services en ce sens en appelant vos anciens patrons pour leur demander des références à votre sujet et ensuite vous transmettre ces informations. C’est ainsi que malgré une lettre de recommandation favorable, on peut découvrir que certains employeurs tiennent un tout autre discours au téléphone à notre sujet !

La chose importante à retenir : ne jamais indiquer à un patron potentiel de ne pas contacter un ancien employeur. Cet avertissement éveillera automatiquement les soupçons ! Mieux vaut être proactif et régler tout différend avec eux que de tenter de l’esquiver.

 

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