Les langues à apprendre pour faire avancer sa carrière

L’anglais est la langue mondiale des affaires, soit. Être bilingue ou trilingue demeure toutefois un avantage de taille, dans des milieux de travail de plus en plus multiculturel. Top 7 des langues à apprendre.
1. Espagnol* – 427 millions de locuteurs
En maîtrisant l’espagnol, on peut brasser des affaires dans toute l’Amérique du Sud. « L’espagnol est l’une des langues les plus faciles à apprendre pour un francophone, grâce à sa base latine », affirme Simon Glorion, directeur pour le Canada d’Education First, une entreprise de séjours d’apprentissage de langues. L’espagnol est aussi la deuxième langue la plus parlée aux États-Unis. Ses locuteurs sont concentrés dans le sud du pays.
2. Mandarin – 897 millions de locuteurs
Puissance économique mondiale en voie de surpasser les États-Unis, la Chine représente un marché d’un incroyable potentiel pour n’importe quel investisseur ou entrepreneur. Cependant, le mandarin, la langue la plus parlée en Chine, est très difficile à apprendre, en raison de ses quatre tons et de son alphabet en idéogrammes. C’est donc un projet de longue haleine.
3. Portugais – 202 millions de locuteurs
Le Brésil justifie à lui seul d’apprendre cette langue proche de l’espagnol, par sa grande population et son économie encore en plein développement. Le portugais a un fort potentiel de croissance en Amérique du Sud, mais aussi dans plusieurs pays de l’Afrique où subsistent des dialectes issus du portugais, selon l’UNESCO. Le portugais puise dans les mêmes racines latines que le français, ce qui facilite son apprentissage.
4. Russe – 171 millions de locuteurs
Pour faire des affaires dans les ex-pays du bloc de l’Est, la connaissance du russe est un réel atout, particulièrement si l’on travaille dans le domaine des ressources énergétiques. Cette langue n’est pas celle qui permet le plus de voyager, mais pour démontrer une bonne foi et un réel engagement envers des partenaires d’affaires dans la région, c’est un laissez-passer en or.
5. Japonais – 128 millions
C’est une langue parlée presque exclusivement au Japon, mais ce pays demeure un moteur économique puissant de l’Asie, notamment dans le domaine des technologies et de la robotique. La culture japonaise met l’accent sur le respect et les formules de politesse, alors maîtriser la langue offrira un avantage indéniable pour entrer dans les bonnes grâces de futurs partenaires et clients. Par contre, tout comme pour le mandarin, « c’est radicalement différent, on part vraiment de zéro », met en garde Simon Glorion.
6. Allemand – 77 millions de locuteurs
L’Allemagne ayant le plus grand PIB de l’Union européenne, parler la langue de Goethe peut être un avantage qui permet de se démarquer de la concurrence. L’allemand est aussi une langue officielle en Autriche et en Suisse. Bien que sa syntaxe soit complexe, l’allemand partage certaines racines avec l’anglais, ce qui offre certains repères bien utiles.
7. Hindi – 260 millions de locuteurs
Bien que l’Inde compte plus de 1600 dialectes, l’hindi est la langue la plus parlée au pays, essentiellement dans le nord et le centre, où se trouve la métropole New Delhi. Il s’agit toutefois d’une langue assez difficile à apprendre, non seulement en raison de ses nombreux phonèmes à la prononciation particulière, mais aussi de l’alphabet devanagari, qui est toutefois un alphabet phonétique. Selon Simon Glorion, l’hindi est l’une des langues qui connaîtront une croissance de demande dans les 10 à 20 prochaines années.
*Source des chiffres: https://www.ethnologue.com/statistics/size
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