Hier, nous avons expliqué pourquoi les libéraux américains mécontents devraient mettre à exécution leur menace de déménager au Canada. Or, il semblerait que beaucoup envisagent sérieusement d’accepter notre offre! Alors que les résultats des élections américaines sortaient hier soir, les visites du site Workopolis en provenance des États-Unis ont augmenté de 237 % sur une période de trois heures.

Si on fait une analyse d’heure en heure, les visites d’origine américaine du site étaient déjà en hausse de 179 % par rapport à la veille dans l’heure précédent 23 h (HNE). À mesure que minuit approchait, cette augmentation s’élevait à 205 % en comparaison à la même période lundi, et elle s’est poursuivie alors que les résultats des élections se sont précisés.

Dans l’heure après minuit, les visites du site Workopolis depuis les États-Unis étaient de 384 % supérieures à celles de la même période la nuit précédente.

Les Américains ont bien tous fini par aller au lit, direz-vous? Pas tout à fait! La pointe des visites américaines a duré jusqu’à ce matin. À 6 h, le trafic américain était toujours 105 % plus important qu’à la même période mardi, et a continué d’augmenter en matinée :

  • De 7 h à 8 h : 138 % plus élevé que la veille
  • De 8 h à 9 h : augmentation de 147 %
  • De 9 h à 10 h : augmentation de 148 %
  • De 10 h à 11h : supérieur par 122 % à la même période hier

Voici un graphique sommaire des visites d’origine américaine du site Workopolis d’heure en heure, à partir de 21 h, mardi soir.

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Il ne sera pas non plus surprenant d’apprendre que, pendant l’annonce des résultats, le site Web de Citoyenneté et immigration Canada a été complètement paralysé. Les personnes qui ont tenté d’y accéder vers 23 h (HNE) mardi se sont buté un message d’erreur indiquant que la ressource recherchée n’était pas accessible. Deux heures plus tard, le fonctionnement du site n’était toujours pas rétabli.

Comment interpréter tout cela? Il est peu probable d’assister à un exode américain vers le nord, mais, à court terme, beaucoup explorent l’option d’émigrer chez nous. La mauvaise nouvelle pour eux : ils pourront trouver plus ardue que prévu l’obtention d’un permis de travail en sol canadien.