Entre un patron et ses employés, la limite à ne pas dépasser est parfois mince. Bien sûr, le but est d’avoir des relations de travail harmonieuses, et il y a certaines choses qu’un patron ne devrait jamais demander à ses employés. Des exemples? En voici 10.

1. Révéler son salaire aux autres employés
Le salaire devrait être une information privée et confidentielle. Les autres n’ont pas besoin de savoir, sinon gare à la jalousie. Pensez à Kent Nagano, le chef de l’Orchestre symphonique de Montréal, qui s’emporte chaque fois qu’on lui demande le sien. Si votre patron révèle le vôtre ou vous demande de le faire devant vos collègues, il y a un problème.

2. Forcer ses employés à participer aux événements sociaux
Le party de Noël ou le pique-nique annuel sont des événements sociaux visant à renforcer l’esprit d’équipe et la cohésion. Un patron ne doit pas obliger ses employés à y participer. Chacun devrait être libre de son choix, surtout que ce n’est pas tous les employés qui aiment festoyer avec leurs collègues.

3. Tenir une réunion sur les heures de repas et ne pas fournir… de repas
Un être humain normalement constitué prend trois repas par jour. Un patron ne doit pas oublier cette règle de base. Surtout s’il prévoit une réunion sur l’heure du lunch, à l’heure du déjeuner ou du souper. Que ce soit dans un restaurant ou au bureau, penser aux ventres de ses employés est bon pour la productivité.

4. S’excuser devant ses collègues
Lorsqu’un dossier ou un mandat a connu des ratés, un bon patron doit en prendre la responsabilité, et dans aucun cas demander à l’un de ses employés de s’excuser devant les autres. C’est du harcèlement et de l’intimidation. Et si le patron réprimande fortement un salarié devant ses collègues, c’est aussi de l’intimidation et du harcèlement.

5. Compenser l’incompétence des autres
« Toi, t’es bon, t’es capable d’en prendre! » Si votre patron vous demande d’en faire plus que les autres, de finir le travail bâclé d’un collègue ou de prendre à votre charge des tâches attribuées à un autre, ne laissez pas la situation se répéter. Votre patron doit régler la situation avec l’employé concerné et ne pas toujours tout pelleter dans votre cours.

6. Disponibilité 24 h/24 h
Ce qui est bien avec le travail, c’est qu’on sait quand ça commence et quand ça finit. Si un patron exige de ses employés de venir travailler la fin de semaine, de continuer le soir ou d’être joignable 24 h sur 24 h, et ce, de manière bénévole, l’employé devrait être rémunéré en conséquence. L’exploitation n’est pas un critère d’embauche.

7. Auto-évaluation et évaluation par les pairs
Le patron, et lui seul, devrait évaluer ses employés. Oubliez les méthodes d’auto-évaluation, ou encore l’évaluation par les pairs. Un milieu de travail n’est pas une téléréalité ; quelqu’un droit trancher et ne pas laisser les ressentiments gouverner le bureau.

8. Révéler des infos personnelles pour l’esprit d’équipe
Le moi intérieur, la face cachée de l’humain, la vraie personnalité : autant de concepts qui peuvent mettre à mal certains de vos collègues. Et si c’est le patron qui demande de révéler certains aspects délicats de sa vie personnelle – échecs, combats intérieurs, trouble de la personnalité – les résultats pourraient être catastrophiques…

9. Faites ce que je dis, pas ce que je fais
« Je te paye pour faire ça, parce que moi je le ferais jamais! » Erreur grossière que de demander à ses employés d’effectuer une tâche que même le patron ne fait pas. Ce dernier doit démontrer un peu de bonne volonté et s’atteler à la tâche comme tout le monde s’il veut le respect de ceux qu’il emploie.

10. Forcer à donner
Il y a les patrons zélés qui veulent que tous les employés fassent un don à tel organisme de charité, et des employés qui ne veulent pas participer ou qui ne sont pas intéressés. Parfait, mais un patron ne doit jamais forcer la main aux salariés, qui peuvent disposer de leur paie comme bon leur semble.