Le programme de reconnaissance des acquis et des compétences (RAC) permet d’obtenir un diplôme de niveau secondaire ou collégial en fonction de son expérience de travail. Comment cela fonctionne-t-il ?

Qu’est-ce que la RAC ? 

La RAC est un processus individuel qui s’adresse à tout adulte qui possède une expérience significative liée à un domaine d’études. Il lui permet de faire évaluer et reconnaître officiellement, par le ministère de l’Éducation, des compétences acquises à travers ses expériences de travail.

En suivant un programme offert dans un Centre d’études professionnelles ou un cégep, le candidat obtient un document officiel (attestation, bulletin de notes, diplôme) certifiant la maîtrise de ses compétences.

Le choix de programme

Il existe des dizaines de domaines d’études ouverts en RAC, selon la région et l’établissement : administration et gestion, marketing, ressources humaines, technologies de l’information, etc. Les centres d’expertise en reconnaissance des acquis et des compétences (CERAC), les Services d’accueil de référence, de conseil et d’accompagnement (SARCA) des commissions scolaires, le service RAC d’un établissement sont les organismes aptes à orienter les candidats. On compte 135 conseillers en RAC dans l’ensemble des commissions scolaires du Québec.

La constitution du dossier de candidature

Une séance publique de présentation précède généralement toute entrée dans un programme RAC. Cette rencontre constitue la première étape nécessaire à l’orientation des candidats et à la confirmation du choix de programme. Le candidat à la RAC doit ensuite préparer un dossier de candidature et rassembler les documents pertinents à l’appui de la demande (curriculum vitae, attestation d’emploi ou de formation, relevés de notes, lettre de l’employeur, fiche d’autoévaluation, etc.). L’ensemble est à déposer au service RAC de l’établissement concerné.

L’examen du dossier

Le dossier est alors examiné par un conseiller, souvent aidé d’un enseignant en formation professionnelle. Ils analysent les documents, effectuent une première estimation de maîtrise des compétences du candidat, vérifient les équivalences et aident à mieux cerner les besoins et le meilleur rythme pour le candidat.

L’entrevue de validation

L’étude de la demande s’achève par une rencontre personnalisée durant laquelle le candidat et le conseiller déterminent plus précisément les compétences à évaluer, ainsi que le rythme et les moyens qui seront utilisés pour procéder à leur reconnaissance.

L’entrevue peut aboutir à des recommandations spécifiques : par exemple, une formation complémentaire (sous forme de stage, de cours en formation continue, de lectures guidées), afin que le candidat puisse satisfaire aux exigences du programme et atteindre son objectif.

L’évaluation des compétences

Selon sa situation et ses souhaits, différents moyens sont proposés au candidat pour évaluer chacune des compétences qu’il désire faire reconnaître. Il peut, par exemple, remettre un travail fait à la maison à un évaluateur avec qui il s’entretiendra par la suite. Un spécialiste du domaine professionnel peut aussi le rencontrer sur son lieu de travail.

Le bilan du processus

Selon le degré de reconnaissance des compétences, le candidat reçoit un document officiel (bulletin, diplôme, etc.) ou bien l’attestation de reconnaissance d’une partie de ses compétences (unités ou crédits de formation). Dans cette dernière éventualité, une formation complémentaire lui est proposée. Le candidat élabore alors un plan d’acquisition des dernières compétences manquantes.

 

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