L’anglais est devenu un indispensable dans le monde du travail d’aujourd’hui. Pourquoi s’améliorer, et comment ?

L’anglais, une compétence requise en entreprise ? Dans beaucoup de secteurs, c’est effectivement le cas ! Langue officielle dans pas moins de 75 pays, utilisé par quelque deux milliards de personnes, l’anglais s’est imposé comme référence pour les communications internationales. « Dès qu’on a des clients, des partenaires ou des fournisseurs internationaux, ou si notre siège social est en dehors du Québec, la maîtrise de l’anglais devient incontournable », indique Jean-Sébastien Boulard, CRHA et président de MO4 Inc., agence de conseil en gestion des ressources humaines. Impossible de se lancer dans une carrière en commerce international ou en informatique sans maîtriser la « langue commune »…

Être toujours à la page 

L’anglais est la langue de référence dans les domaines de la science, de la communication, des technologies, de la recherche, du commerce… « Par exemple, en technologies, une vaste majorité de la documentation est en anglais, donc pour être au courant des nouveautés et se garder à jour, maîtriser la langue est indispensable », illustre M. Boulard. D’ailleurs, les nouvelles technologies sont presque toujours conçues puis développées en anglais. Pour éviter l’attente d’une éventuelle traduction dans sa langue maternelle, les professionnels du secteur doivent être en mesure de comprendre les notices et d’utiliser les interfaces. Même chose du côté scientifique, dont les publications de référence sont la majorité du temps rédigées dans la langue de Shakespeare.

De même, l’anglais est la langue du Web. Quand on doit faire des recherches sur la Toile, un constat s’impose : les résultats en anglais sont beaucoup plus nombreux. Ne pas les comprendre limite donc les recherches.

Facilité à trouver un emploi 

Par ailleurs, dès que le mot « international » apparaît dans la description du poste, le bilinguisme est obligatoire. « Pour un emploi comme représentant des ventes, c’est la base », note Jean-Sébastien Boulard. Même si « international » ne veut pas dire anglophone, l’anglais est la première langue étrangère utilisée par les entreprises pour leur communication avec leurs partenaires non francophones : elle s’est imposée comme la « langue commune ».

Toutefois, quelle que soit la nature du poste, le fait de maîtriser la langue est un atout, puisqu’elle permet une certaine flexibilité. Un gestionnaire pourra plus facilement confier des missions ou proposer un déplacement à l’étranger à quelqu’un en mesure de communiquer, peu importe le pays.

Il est toujours possible de s’améliorer 

Si on a l’impression de parler anglais comme une vache espagnole, pas de panique. La perfection vient avec la pratique ! Et les façons de s’exercer sont nombreuses : lire la presse anglophone, écouter des films ou des séries en version originale, suivre une formation dans une école de langues… « Plusieurs entreprises proposent des cours de perfectionnement d’anglais ou des ateliers », décrit M. Boulard. De plus, des plateformes Internet, dont certaines sont gratuites, offrent la possibilité d’apprendre sans professeur. Enfin, les petites annonces regorgent de gens qui cherchent des partenaires de conversation afin d’améliorer leurs aptitudes linguistiques, n’hésitez pas à y jeter un œil !

 

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