Avoir un bon réseau de contacts est la clé du succès dans sa carrière, on le sait déjà. Par contre, quand on est timide il n’est pas toujours facile de fréquenter les 5@7, les colloques et autres activités de réseautage. Ou quand on s’y rend, s’y présenter peut être pénible… Trucs pour timides.

  1. Profiter du réseautage 2.0 – La sécurité de l’écran permet aux timides de briser la glace plus confortablement. Lorsque pertinentes et habiles, les approches de réseautage sont bien reçues des utilisateurs de LinkedIn et Twitter, qui se connectent sur ces réseaux en partie pour s’adonner à ce genre d’échanges. Ces discussions 2.0 minimisent l’angoisse des « silences », propre aux rencontres en personne.
  2. Arriver préparé – Rien de pire que de se présenter à une soirée de réseautage sans trop savoir pourquoi on s’y trouve. Le syndrome du chien dans le jeu de quilles, ça se sent! Souhaite-t-on rencontrer une personne en particulier, ou après combien d’échanges qualifiera-t-on la soirée de réussite? On note ses objectifs, et à l’attaque!
  3. Choisir ses événements – La pression sous-entendue des activités de réseautage pures est intimidante, effrayante pour les plus timides. Heureusement, d’autres formules, comme les formations et les conférences, offrent des opportunités de réseautage dans un cadre plus propice aux échanges structurés. Il devient alors plus aisé de se présenter à un inconnu si, par exemple, on peut l’aborder en lui demandant ce qu’il a pensé du sujet de la conférence. Au pis aller, on repart avec des connaissances et sans l’impression d’avoir perdu une soirée.
  4. Être au bon endroit au bon moment – D’abord, on repousse la peur d’arriver le premier, et on arrive tôt. Il est vrai que d’entrer dans une salle quasiment vide accélère le pouls quelques instants, mais jamais autant que d’entrer dans une salle pleine où les interactions sociales semblent déjà tissées. Les autres rares âmes arrivées tôt ne demandent pas mieux que de se faire aborder. Même si ces rencontres ne sont pas toujours pertinentes, cette pratique fera en sorte que les futurs échanges se déroulent plus aisément.Au cours de la soirée, il faut résister à la tentation de s’asseoir dans son coin afin de ne pas « s’imposer à une table ou dans un groupe ». C’est le meilleur moyen d’y rester, seul. Les endroits où les gens circulent, comme le buffet, sont stratégiques. Le prétexte pour briser la glace s’y trouve habituellement et, si l’échange est empreint de malaise, il est facile de s’en sortir.
  5. Être un bon public – Ça va de soi : il faut être attentif à son interlocuteur, à ses paroles, mais aussi à son langage non verbal. La timidité, souvent de pair avec le manque de confiance, fait en sorte que parler de soi prend l’allure d’un calvaire. Le meilleur moyen d’être intéressant, c’est encore de parler de quelque chose que l’on trouve intéressant! Si notre propre personne ne respecte malheureusement pas à nos yeux ce critère, on opte pour jaser de nos passions. Rien à dire? Plan B : poser des questions. L’autre se sent alors intéressant, de sorte que, qu’il soit timide ou non, la conversation va couler plus naturellement.
  6. Faire des suivis – Des heures à surmonter sa timidité dans un événement de réseautage, et hop, tous ces efforts ne mènent à rien. Beau fiasco. Le lendemain, pourquoi ne pas en profiter pour ajouter quelques interlocuteurs à son réseau LinkedIn ou Twitter, ou pour envoyer un courriel à telle personne à qui vous avez parlé d’un article qui semblait l’intéresser?